Vitamin C - A Shot In The Dark (1994, Oakland)
Publié : 18 Déc 2006, 15:53
Ce qui suit est un copié-collé du blog de Sharingan Masta car c'est un très bon comment :
Sharingan masta : "Un tir dans le noir. Christophe Perkins de son vrai nom, enfant des bas-fonds obscurs d'Oakland, nous arrive en 1994 dans un premier album de grande valeur. C'est donc sur le label "Fos-Glo Records" et distribué par "Aural Seduction Audio Productions", que ce jeune MC nous expose ses pensées et autres conceptions à travers quatorze réalisations, enrichies de la saveur si propre à cette belle cité d'Oakland. C'est au "Studio 98" que la production est acheminée, sous la tutelle des producteurs Michael A. Ortega et Terrence Hatter. Volontairement orientées vers le Funk, les productions, opulentes et variées séduisent avec aisance et traduisent une volonté acoustique flagrante.
Hormis quelques exceptions, l'année 1994 n'est pas le meilleur millésime et pourrait effrayer de prime abord. En effet, rare furent les sorties ayant franchi les années sans dommages, et c'est avec plaisir que le premier opus des épisodes de Vitamin C s'inscrit parmi ceux-ci. Ajustement orchestrée, la réalisation satisfait amplement, demeurant dans un esprit tranquille et harmonieux.
On décèle aux commandes Chris Arevalo ainsi que Vitamin C lui-même. De nombreux instruments célèbrent une alchimie musicale fluide et harmonieuse. La basse se joue des claviers délicatement employés, et les notes de piano viennent épicer des conceptions amples et douces. Le moog, omniprésent tout au long de l'écoute, s'affirme avec force sur les pistes rythmées et s'effacent légèrement sur les compositions lentes et feutrées. Maintes sirènes et autres sifflets en tous genres traversent les combinaisons instrumentales proposées. De ce fait, plusieurs morceaux ressortent comme véritablement G-Funk. Que ce soit "B.F.O." ou autres "Thanks" ressortent comme d'authentiques hymnes. D'ailleurs, la volonté de musicalité est notamment traduite avec la collaboration de Foesum où M&M et T-Dub manifestent leurs talents respectifs lors d'une session d'anthologie sur le morceau "Much Love". La connexion Oakland/Long Beach, ainsi consommée, déteint sur les influences qui composent cet album avec adresse. Outre le standard "Feel So Real" de Patrice Rushen, très peu rejoué, le reste demeure original et c'est avec plaisir que l'on constate tant de désir créatif. On remarque aussi la présence de Ben B. Hard, représentant fièrement le style originel, en appliquant la griffe si unique du parfum d'Oakland. Vitamin C est très efficace dans le verbe, et l'enchevêtrement de ses mots est distillé avec talent. De nombreuses phases sont à remarquées, et dans l'ensemble, le flow est très appréciable. Quantité de chœurs sont à évaluer également, c'est pourquoi Sherry Sims, Rashima ou encore Yolanda Stevens aromatisent littéralement des réalisations déjà étonnantes. Leurs voix suaves embaument une écoute définitivement sensuelle.
En conclusion, je ne crois pas m'avancer en déclarant formellement que ce "Shot In The Dark" est une fois de plus un inconditionnel au sein de toute collection qui se respecte, de par ses nombreuses qualités qui le caractérisent. Je ne saurais donc, que trop vous conseiller d'acquérir ce petit bijou. Mentionnons également le fait, que Vitamin C fut contraint de changer de nom en raison de l'artiste Pop bien plus célèbre répondant au même patronyme. Il sorti par la suite d'autres albums sous l'appellation "Chris", d'un niveau toutefois bien en dessous.
~ Sharingan Masta ~
Note : 17/20
Disponibilité : Sortie locale très rare, dépassant les 150$."
Un trés bon skeud, je trouve pour ma part avec un flow assez funky et "ensolleillé" !!
Je posterai quelques tracks pour faire découvrir, un peu plus tard!
Sharingan masta : "Un tir dans le noir. Christophe Perkins de son vrai nom, enfant des bas-fonds obscurs d'Oakland, nous arrive en 1994 dans un premier album de grande valeur. C'est donc sur le label "Fos-Glo Records" et distribué par "Aural Seduction Audio Productions", que ce jeune MC nous expose ses pensées et autres conceptions à travers quatorze réalisations, enrichies de la saveur si propre à cette belle cité d'Oakland. C'est au "Studio 98" que la production est acheminée, sous la tutelle des producteurs Michael A. Ortega et Terrence Hatter. Volontairement orientées vers le Funk, les productions, opulentes et variées séduisent avec aisance et traduisent une volonté acoustique flagrante.
Hormis quelques exceptions, l'année 1994 n'est pas le meilleur millésime et pourrait effrayer de prime abord. En effet, rare furent les sorties ayant franchi les années sans dommages, et c'est avec plaisir que le premier opus des épisodes de Vitamin C s'inscrit parmi ceux-ci. Ajustement orchestrée, la réalisation satisfait amplement, demeurant dans un esprit tranquille et harmonieux.
On décèle aux commandes Chris Arevalo ainsi que Vitamin C lui-même. De nombreux instruments célèbrent une alchimie musicale fluide et harmonieuse. La basse se joue des claviers délicatement employés, et les notes de piano viennent épicer des conceptions amples et douces. Le moog, omniprésent tout au long de l'écoute, s'affirme avec force sur les pistes rythmées et s'effacent légèrement sur les compositions lentes et feutrées. Maintes sirènes et autres sifflets en tous genres traversent les combinaisons instrumentales proposées. De ce fait, plusieurs morceaux ressortent comme véritablement G-Funk. Que ce soit "B.F.O." ou autres "Thanks" ressortent comme d'authentiques hymnes. D'ailleurs, la volonté de musicalité est notamment traduite avec la collaboration de Foesum où M&M et T-Dub manifestent leurs talents respectifs lors d'une session d'anthologie sur le morceau "Much Love". La connexion Oakland/Long Beach, ainsi consommée, déteint sur les influences qui composent cet album avec adresse. Outre le standard "Feel So Real" de Patrice Rushen, très peu rejoué, le reste demeure original et c'est avec plaisir que l'on constate tant de désir créatif. On remarque aussi la présence de Ben B. Hard, représentant fièrement le style originel, en appliquant la griffe si unique du parfum d'Oakland. Vitamin C est très efficace dans le verbe, et l'enchevêtrement de ses mots est distillé avec talent. De nombreuses phases sont à remarquées, et dans l'ensemble, le flow est très appréciable. Quantité de chœurs sont à évaluer également, c'est pourquoi Sherry Sims, Rashima ou encore Yolanda Stevens aromatisent littéralement des réalisations déjà étonnantes. Leurs voix suaves embaument une écoute définitivement sensuelle.
En conclusion, je ne crois pas m'avancer en déclarant formellement que ce "Shot In The Dark" est une fois de plus un inconditionnel au sein de toute collection qui se respecte, de par ses nombreuses qualités qui le caractérisent. Je ne saurais donc, que trop vous conseiller d'acquérir ce petit bijou. Mentionnons également le fait, que Vitamin C fut contraint de changer de nom en raison de l'artiste Pop bien plus célèbre répondant au même patronyme. Il sorti par la suite d'autres albums sous l'appellation "Chris", d'un niveau toutefois bien en dessous.
~ Sharingan Masta ~
Note : 17/20
Disponibilité : Sortie locale très rare, dépassant les 150$."
Un trés bon skeud, je trouve pour ma part avec un flow assez funky et "ensolleillé" !!
Je posterai quelques tracks pour faire découvrir, un peu plus tard!