OG Moms a écrit:envie à l'instant de rappeler à vos bons souvenirs cet excellent album,et le faire découvrir aux égarés
1995 est, on le sait sans aucun doute à la lutte avec 1996 la plus belle année qu'ai connu la Baie. C'est de cette année que sortiront une multitude de classiques plus ou moins reconnus, d'albums d'une musicalité empruntée au funk rarement atteinte.
Parmi ces albums de haute volée, les artistes des gros labels, tel que Sick Wid It ou Young Black Brotha auront pu se faire un nom en dehors des frontières de l'agglomération de la ville de San Francisco. D'autres, non moins talentueux, n'aurons pu que se cantonner à un succès local.
C'est le cas de Big Mack, rappeur issu des quartiers de Hunters Point, qui sortira sur le récent label Fatt Sak Records (fondé en 94) son premier album : A Better Way.
Big Mack, dont le pseudo est évocateur, est comme beaucoup un artiste polyvalent. S'essayant à la prod, domaine ou il se débrouille sans complexe sur les trois sons dont il est l'auteur, il excelle surtout au micro. Son flow est d'une étonnante clarté, sa voie est ni trop basse ni trop grave, et ses accélération, ralentissement en fin de phrase font fureur. Les rimes s'enchaînent, à l'image du premier couplet de Tru 2 This.
Il est donc l'auteur de trois compositions, les très bonnes Fatt Sak, Lettin' Em' Know et Micophone ou il sample "Your Body's Callin'" de R.Kelly avec quelques instruments en plus, joués par Reg & TC. Ces dernier, avec leur fidèle acolyte Race produisent aussi trois morceau, notamment la décevante Reality Check et Pimps Players & Hustlers, énième reprise de la classique "For The Love In You" des Isley Brothers mais qui passe toujours aussi bien. Le maître G-Man Stan dans tout les bons coups ne manque pas à l'appel, il enregistre au Find-A-Way Studio trois très gros sons, Tru 2 This et son rif de guitare propre à son auteur, Coutin' Money et la track éponyme de l'album : A Better Way avec Pleshette au refrain chanté. Le producteur San Franciscain Les G s'est vu confié la production restante, Dope Shit très bonne également.
Niveau feat, des noms plus ou moins connu reviennent, tel que Primo de la Black Power Family, Taydatay de 11/5, RBL Posse, Double R ou Ball Head And Tha Rase. One Tyme qu'on entendra deux ans plus tard sur le Last Days Of A Hustlers du groupe Cloud Nine vient poser un refrain, tout comme les chanteuses Pleshette et Sharon James.
L'album fait donc douze pistes, une Intro et une Outro, le seul faux pas serait peut-être Reality Check avec son refrain limite et une prod trop molle. Le tout est de très bonne qualité, varié dans les styles grâce au très bon partage des productions sans pour autant virer dans le style album compile.
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