Qu'en pensez-vous ? Et si c'est nimp, i apologize...
La musique et le "show-business" - La musique et le spectacle forment une part importante de la "nouvelle économie". Or rares sont ceux qui soupçonnent l'influence persistante de la mafia sur ce monde trouble. Un exemple suit, mais il y en aurait bien d'autres. Il concerne la populaire et lucrative rap music (le lecteur innocent la découvrira en regardant les clips de la chaîne de télévision MTV). Comprendre la suite demande de savoir qui est Sonny Franzese chef d'équipe de la "famille" Colombo et mafieux emblématique : ce petit homme (1 M. 55) a 81ans lors des faits. Marion Knight, lui, est un colosse de 30 ans, lié à des gangs afro-américains féroces ("Crips", ou "Bloods"). Voir qui cependant domine l'autre, lui donne paisiblement ses ordres - même, le menace de mort - permet de concevoir, derrière la frime et les "attitudes", la véritable hiérarchie criminelle de l'Amérique d'aujourd'hui. [L'associé mafieux repenti Frankie Saggio, décrit une scène dont il est le témoin direct] :
"On croit que les rappers dirigent leur propre business : c'est faux. Tous les rappers de l'industrie musicale paient tribut à des mafieux. Parmi les rappers présents ce soir là, il y avait Marion "Suge" Knight, le PDG de Death Row Records (disques du Couloir de la Mort). Knight, un dur à cuire, qui prendra ensuite 9 ans de prison pour braquage... Knight était un gros mec, grande gueule et bien sapé. Il jouait les gangsters, mais là, il a été remis en place par un homme qui l'aurait tué sur place s'il avait osé broncher. Voilà comment on fait', a dit Sonny à Marion Knight. 'Quand mon fils* veut intervenir, tu laisse faire. Si tu t'en mêles, tu vas choper un tel mal de crâne qu'aucune dose d'aspirine ne pourra le guérir..."
* "Mon fils" : Johnny Franzese, l'un des enfants de Sonny ; "intervenir" : dans la propre société musicale de Marion Knight, en réalité contrôlée par la "famille" Colombo.
La musique et le "show-business"
Le contrôle d'Hollywood fut instauré à partir de la fin des années 1930 par Benjamin Bugsy Siegel, introduit dans le milieu du cinéma par des acteurs dont il devint l'ami, tels que George Raft, Jean Harlow, Clark Gable ou Cary Grant. Siegel avait mis en place un système de racket des producteurs, en prenant le contrôle des syndicats des figurants et des techniciens (décorateurs, preneurs de son, monteurs, etc.), qui pouvaient à tout moment bloquer la production d'un film.
Deux activités sont au départ proscrites aux mafieux en Sicile. Elles se sont largement développées aux États-Unis, notamment le porno. Après la mise sous contrôle d'Hollywood, la mafia sait que l'industrie du sexe par ses films et ses filles est un bizness plus que lucratif. Aujourd'hui certains chefs dirigent aussi par le biais d'intermédiaires mafieux (dans un souci de discrétion) des agences de prostitution de luxe, où coucher avec une fille coûte au minimum 5.000 dollars.
La musique et le spectacle forment une part importante de la "nouvelle économie". Or, rares sont ceux qui soupçonnent l'influence persistante de la mafia sur ce monde trouble, comme celui de la populaire et lucrative musique rap, dont un des hommes clés est Sonny Franzese chef d'équipe de la "famille" Colombo et mafieux emblématique: derrière la frime et les "attitudes", se dégage la véritable hiérarchie criminelle de l'Amérique d'aujourd'hui. On croit que les rappers dirigent leur propre business: c'est faux. Pour Xavier Raufer, tous les rappers de l'industrie musicale paient tribut à des mafieux.